Lundi 30 novembre 2020, l’auteure Noémya Grohan est venue à la rencontre de ses lecteurs de 3ème.

Son autobiographie intitulée « De la rage dans mon cartable » relate le harcèlement qu’elle a subi au collège et les conséquences que cela a eu sur sa vie. Ce livre a été étudié en Français dans le cadre de la thématique « Se raconter, se représenter ».

Par son témoignage fort, Noémya Grohan a su trouver les mots pour parler de ses maux. Elle a ainsi montré aux jeunes de 3ème que le harcèlement scolaire est un véritable fléau qui prend racine dans des comportements qui peuvent être banalisés au collège. Sa parole a permis de les sensibiliser aux attitudes qui peuvent être dévastatrices et au rôle de chacun, suiveurs et témoins, dans le processus du harcèlement car, comme elle le souligne, « il n’y a pas de harcèlement sans spectateur ».

Chaque année en France, le harcèlement touche 10 % des élèves de primaire et de collège.

« J’ai eu la chance de survivre au harcèlement », martèle Noémya Grohan, c’est pour cette raison qu’elle entend jouer un rôle « pour éviter que d’autres vivent la même chose ».

A la fin de sa conférence, elle a insisté sur le fait qu’il était nécessaire de parler, si on était victime ou témoin d’actes d’injustice, à un adulte de confiance et à sa famille pour éviter que le phénomène ne prenne de l’ampleur et permettre qu’il soit stoppé : « alerter un adulte, c’est tendre une main à celui qui est victime d’une injustice ; par des petites attitudes, on peut changer les choses ».

Elle a évoqué un numéro vert, le 3020, pour entrer en contact avec des référents harcèlement scolaire.

Chacun peut œuvrer pour lutter contre le harcèlement, chacun est responsable.